Séries d’interviews de sans-abris vivant dans « La cité des anges » Los Angeles.
A côté des millionnaires vivent des gens devant se battre pour le minimum vital, c’est une des interviewée qui fait cette remarque. Les inégalités violentes et indécentes. Certains ont trop.D’autres pas assez. On est loin du slogan de la révolution de 1848 nul ne doit avoir le droit au superflu tant que chacun n’a pas le nécessaire.
Ce qu’est la vie de pauvre. C’est d’avoir de l’imagination pour s’en sortir. C’est connaître la faim. Ne pas avoir assez d’argent pour acheter de quoi s’assurer une hygiène. C’est la gêne de demander. Au point de ne pas le faire. C’est se sentir invisible. Les politiques s’occupent de la « classe moyenne ». La classe inférieure n’existe pas.
Grâce à la technologie, internet, le numérique, ces personnes sortent du statut invisible. Le plus grand rêve serait que cela sert à mettre le pied dans la fourmilière, à faire décider les politiques de s’attaquer à l’inégalité. Et au devoir de permettre à toutes et tous de vivre dans la dignité.
Ce documentaire réalisé par Natalie Bookin a reçu le le Grand Prix du Festival Cinéma du Réel 2016.
Retrouver un interview avec Natalie Bookchin sur le site film culte
On peut voir ce documentaire sur le site Vod consacré au cinéma indépendant universcine: Voir le film
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