Film, transgenre, langue espagnole, femme forte, ça ressemble à un style à l’Almodovar.
En salle en France depuis le 12 juillet, le quatrième long-métrage de Sebastian Lelio est un bijou cinématographique.
Une histoire forte: Marina doit faire face à sa belle famille qui n’accepte pas son mode de vie après la mort de son amoureux.
La révélation d’une actrice: Daniela Vega campe parfaitement ce personnage battant. A l’allure et au regard déterminés, elle est magnifiquement filmée notamment dans ses marches. C’est là qu’on voit ce que c’est l’harmonie, l’entente, la complicité, le duo entre une actrice et un réalisateur.
Un thème: Etre transgenre dans une société conservatrice. Défendre sa liberté,affirmer tout simplement le droit de vivre normalement.
Daniela Vega est transgenre. Sebastian Lelio explique que c’était indispensable.
Il est aussi fasciné par l’univers féminin
« Ce n’est pas un objectif stratégique mais je ne peux pas nier qu’il existe chez moi une fascination pour le féminin. Peut-être parce qu’il est synonyme de ce qui est menacé, marginalisé et laissé pour compte. J’ai toujours vécu entouré de femmes, dans ma famille comme dans ma vie professionnelle. Je les ai vues être heureuse, epanouies mais aussi souffrir. Je m’inspire évidemment de ce que je vois. »
La musique du film a été composée par Matthew Herbert.
Ce film a reçu l’Ours d’argent du meilleur scénario.
Lire l’entretien avec l’auteur sur le site Telerama
Autre critique du film sur le blog cinephilia
Votre commentaire